Haïrotori entra dans sa chambre et s'allongea sur son lit. Elle fit passer les longues minutes d'une de ses ennuyeuses journées auquelles elle était maintenant habituée en faisant cliqueter les griffes de son gantelet. Celles-ci, encore maculées par le sang de leur dernière victime, s'entrechoquaient machinalement et, l'espace restant qui n'avait pas été souillée, refletait le soleil qui se couchait. L'adolescente se leva et s'accôta à son balcon, observant le paysage teinté d'orangé et de rose.